Un message de l’évêque de Rome
Mamie Rosa, la première catéchiste du Pape
Rosa pour François, Catherine pour saint Michel Garicoïts, et combien de grands-mères ou de proches ont ainsi fait œuvre d’évangélisation avec l’humilité de leur position et dans l’intimité privilégiée du foyer familial.
« J’ai eu la grâce de grandir dans une famille dans laquelle la foi se vivait de façon simple et concrète ; mais c’est surtout ma grand-mère, la mère de mon père, qui a marqué mon chemin de foi. C’était une femme qui nous expliquait, qui nous parlait de Jésus, elle nous enseignait le catéchisme. Je me souviens toujours que le Vendredi Saint, elle nous emmenait, le soir, à la procession aux flambeaux, et à la fin de cette procession arrivait le (la statue du) ‘Christ gisant’ et notre grand-mère nous faisait mettre à genoux — nous, les enfants — et disait : "Regardez, il est mort, mais demain il ressuscitera". J’ai reçu la première annonce chrétienne précisément de cette femme, de ma grand-mère ! C’est très beau, cela ! La première annonce à la maison, avec la famille ! » (Mouvements ecclésiaux, 18 mai 2013).
« Dans mon bréviaire j’ai son testament et je le lis souvent : pour moi c’est comme une prière. C’est une sainte qui a tant souffert, moralement aussi, et elle est toujours allée de l’avant avec courage. » (Interview à Spadaro)
« Que mes petits enfants, à qui j’ai donné le meilleur de moi-même, aient une vie longue et heureuse. Mais si un jour la douleur, la maladie ou la perte d’une personne chère devaient les remplir d’affliction, qu’ils n’oublient jamais qu’un soupir vers le Tabernacle, où est gardé le plus grand et le plus vénérable des martyrs, et un regard vers Marie au pied de la croix, peuvent faire tomber une goutte de baume sur les blessures les plus profondes et les plus douloureuses ». Abuela Rosa
« Et je me souviens de la première expérience que j’ai eue avec l’œcuménisme. Je l’ai racontée l’autre jour aux dirigeants de l’Armée du Salut. J’avais quatre ou cinq ans — mais je m’en souviens, je le vois encore — et je marchais dans la rue, avec ma grand-mère, qui me tenait par la main. Sur le trottoir d’en face venaient deux femmes de l’Armée du Salut, avec le chapeau qu’elles portaient autrefois, avec un nœud, quelque chose dans ce genre, à présent elles ne le portent plus. J’ai demandé à ma grand-mère : "Dis-moi, grand-mère, est-ce que ce sont des religieuses?". Et elle m’a répondu ceci : "Non, ce sont des protestantes, mais elles sont bonnes". C’était la première fois que j’entendais parler en bien d’une personne d’une autre religion, d’un protestant. A cette époque, dans la catéchèse, on nous disait que tous allaient en enfer. » (Rencontre avec les journalistes au cours du vol vers Manille, le 15 Janvier 2015)
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